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Assurance emprunteur à la retraite : quelles solutions après 60 ans ?

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De plus en plus de personnes à la retraite souhaitent souscrire un prêt immobilier, que ce soit pour changer de cadre de vie, acquérir une résidence secondaire ou aider leurs proches. Mais passé un certain âge, les conditions d’emprunt évoluent, notamment en matière d’assurance.

Cet article vous guide pour comprendre le fonctionnement de l’assurance emprunteur à la retraite et vous aide à faire les bons choix.

Emprunter à la retraite : est-ce encore possible ?

Oui, il est tout à fait possible de contracter un prêt immobilier à la retraite. De plus en plus de seniors souhaitent acheter une résidence principale pour leurs vieux jours, investir dans une maison secondaire ou encore aider un proche. Les banques ne ferment pas la porte aux emprunteurs retraités, mais elles sont plus vigilantes sur certains critères.

Jusqu’à quel âge peut-on emprunter ?

Il n’existe pas de limite légale pour emprunter à la retraite, mais chaque banque fixe ses propres conditions. En général, les établissements de crédit acceptent d’accorder un prêt immobilier jusqu’à 80 ou 85 ans en fin de prêt, parfois un peu plus dans certains cas particuliers.

Par exemple, un retraité de 70 ans pourra emprunter sur 10 à 15 ans, selon sa situation financière. Plus l’âge de l’emprunteur est avancé, plus la durée du crédit sera courte. Cela limite le montant qu’il est possible d’obtenir.

Que demandent les banques aux seniors ?

Les retraités disposent souvent de revenus stables (pensions de retraite, revenus locatifs…), ce qui est un point positif. Mais les banques vont également regarder plusieurs éléments avec attention :

  • le reste à vivre (c’est-à-dire ce qu’il reste chaque mois après remboursement du prêt) ;
  • le niveau d’endettement (qui ne doit pas dépasser 35 % des revenus) ;
  • la capacité à faire face aux imprévus (épargne disponible, patrimoine, couverture santé).

Un apport personnel important est souvent exigé pour rassurer la banque et limiter les risques. Il est rare qu’un retraité obtienne un financement sans apport.

Quel rôle joue l’assurance emprunteur dans l’octroi du prêt ?

L’assurance de prêt immobilier est une condition indispensable à l’obtention d’un crédit dans la plupart des cas. Elle protège la banque (et l’emprunteur) en cas de décès ou de perte d’autonomie. À la retraite, le risque de problème de santé est plus élevé. L’assurance prend donc une place encore plus importante dans le montage du dossier.

Le coût de l’assurance augmente avec l’âge, et certaines garanties comme l’incapacité de travail ne sont plus proposées après 65 ans. Il est donc essentiel de bien comparer les offres et de choisir un contrat adapté aux seniors.

 

L’assurance de prêt immobilier pour les retraités : ce qu’il faut savoir

Lorsque l’on est à la retraite, l’assurance emprunteur protège à la fois la banque et l’emprunteur en cas d’aléa de santé. Cependant, les garanties proposées évoluent avec l’âge, et certaines cessent d’être utiles ou disponibles. Voici les points à connaître avant de souscrire une assurance de prêt en tant que senior.

Les garanties maintenues après 60 ou 65 ans : décès et perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA)

Même à la retraite, certaines garanties restent actives et indispensables :

  • La garantie décès : elle permet à l’assureur de rembourser le capital restant dû en cas de décès de l’emprunteur. Elle est généralement obligatoire, quel que soit l’âge.

  • La garantie PTIA (perte totale et irréversible d’autonomie) : elle intervient si l’emprunteur devient totalement dépendant, c’est-à-dire incapable d’exercer une activité et nécessitant l’assistance permanente d’une tierce personne.


Ces garanties sont conservées dans la majorité des contrats d’assurance emprunteur pour les seniors. Elles sont considérées comme les plus pertinentes à partir d’un certain âge.

Les garanties qui s’arrêtent à la retraite : ITT, IPT, IPP

D’autres garanties ne sont plus proposées ou deviennent inutiles après le départ à la retraite :

  • ITT (incapacité temporaire de travail) : elle couvre les arrêts de travail liés à une activité professionnelle. Elle est donc sans objet une fois retraité.

  • IPT (invalidité permanente totale) et IPP (invalidité permanente partielle) : elles concernent également les personnes en activité. À la retraite, elles sont souvent supprimées ou deviennent inactives dans le contrat.


Certains retraités conservent pourtant ces garanties sans en avoir l’utilité, ce qui augmente inutilement le coût de l’assurance. Il est donc important de faire le point sur son contrat avec votre assureur au moment du passage à la retraite.

L’âge limite de souscription et de couverture des garanties

Chaque contrat d’assurance fixe des limites d’âge à ne pas dépasser, que ce soit pour la souscription ou pour la fin de couverture :

  • En général, la souscription est possible jusqu’à 65, 70 ou parfois 75 ans.
  • La fin de couverture pour la garantie décès est souvent fixée entre 80 et 90 ans, selon les assureurs.
  • Pour la PTIA, la limite est généralement un peu plus basse, autour de 65 à 70 ans.


Ces limites varient selon les compagnies d’assurance. Il est donc important de comparer plusieurs offres et de vérifier les conditions générales du contrat.

Le coût de l’assurance pour un senior

Avec l’âge, le risque médical augmente. C’est pourquoi les primes d’assurance emprunteur sont plus élevées pour les retraités que pour les jeunes actifs. Le prix peut même représenter une part importante du coût total du crédit.

Plusieurs facteurs influencent le tarif :

  • L’âge de l’emprunteur au moment de la souscription ;
  • Son état de santé (questionnaire médical, examens, antécédents) ;
  • Le montant emprunté et la durée du prêt ;
  • Les garanties choisies.


À garanties équivalentes, les assurances en délégation sont souvent moins chères que celles proposées par les banques. Il est donc recommandé de faire jouer la concurrence et de passer par un comparateur ou un courtier spécialisé.

 

Assurance emprunteur en cours de prêt : que faire au moment de la retraite ?

Lorsque l’on entre en retraite avec un crédit immobilier encore en cours, il est important de se poser la question de l’assurance emprunteur. Vos besoins évoluent, votre situation aussi. Il peut être judicieux de réviser les garanties de votre contrat ou même d’en changer, surtout si certaines protections ne sont plus adaptées à votre nouveau statut.

Faut-il adapter ses garanties en cas de changement de situation ?

Le passage à la retraite modifie votre profil d’assuré. Si vous avez souscrit votre assurance en tant qu’actif, vous bénéficiez peut-être encore de garanties liées à l’incapacité de travail ou à l’invalidité professionnelle. Or, ces garanties ne couvrent plus votre situation réelle, car elles ne concernent que les personnes en activité.

Conserver des garanties inutiles augmente votre cotisation sans valeur ajoutée. Il est donc pertinent de revoir votre contrat pour l’ajuster aux risques réellement couverts à la retraite, comme le décès ou la perte totale d’autonomie.

Quels risques en gardant des garanties devenues inutiles ?

Certaines personnes retraitées conservent leur assurance sans se poser de questions. Pourtant, cela peut poser problème :

  • Vous payez pour des garanties qui ne s’appliquent plus ;
  • Vous n’êtes peut-être pas couvert sur les bons risques ;
  • Vous manquez l’occasion de réduire vos cotisations.

En réalisant un audit de votre contrat, vous pouvez faire des économies significatives tout en conservant une protection utile et suffisante.

Peut-on changer d’assurance à la retraite ?  

Oui, il est tout à fait possible de changer d’assurance emprunteur même après 60 ou 65 ans, grâce aux lois récentes. La Loi Lemoine, en vigueur depuis 2022, permet de résilier son assurance à tout moment, sans frais, et sans attendre la date anniversaire du contrat.

Cela signifie que vous pouvez chercher une assurance mieux adaptée, avec :

  • Des garanties ciblées sur votre situation actuelle ;
  • Un tarif plus avantageux ;
  • Des conditions médicales allégées dans certains cas.


Changer d’assurance n’est pas automatique, mais cela peut être rapide et avantageux si vous êtes bien accompagné. Il est conseillé de passer par un courtier spécialisé ou un comparateur pour trouver la meilleure offre.

Vous souhaitez en savoir plus sur le changement d’assurance pour une personne à la retraite ? N’hésitez pas à contacter UTWIN, courtier expert en assurance de prêt pour les plus de 60 ans.

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Quelles solutions pour trouver une assurance adaptée aux seniors ?

Trouver une assurance emprunteur adaptée aux personnes à la retraite peut sembler compliqué, mais il existe plusieurs solutions pour obtenir une couverture efficace, tout en maîtrisant son coût. Que vous soyez en train de souscrire un prêt ou déjà engagé dans un crédit en cours, voici les pistes à explorer pour faire le bon choix.

La délégation d’assurance : pourquoi elle est souvent plus avantageuse ?

La plupart des banques proposent leur propre contrat d’assurance emprunteur. Mais ce n’est pas une obligation : vous êtes libre de choisir un contrat auprès d’un autre assureur, tant que les garanties sont équivalentes.

C’est ce qu’on appelle la délégation d’assurance. Elle est particulièrement intéressante pour les seniors, car elle permet :

  • de comparer les tarifs et les garanties selon votre profil ;
  • d’accéder à des offres spécialisées pour les retraités ;
  • de réduire vos cotisations, parfois de plusieurs milliers d’euros sur la durée restante du crédit.


Attention : la banque peut vérifier l’équivalence des garanties, mais elle ne peut pas refuser une délégation sans justification valable.

Le questionnaire médical : obligations et simplifications possibles

La plupart des assureurs demandent de remplir un questionnaire médical pour évaluer les risques. À partir d’un certain âge, il peut aussi être nécessaire de passer des examens (prise de sang, électrocardiogramme, etc.).

Cependant, il existe des exceptions et des dispositifs d’allègement :

  • Grâce à la Loi Lemoine, aucun questionnaire médical n’est exigé pour les prêts inférieurs à 200 000 €, si le remboursement est terminé avant les 60 ans de l’assuré. Cette règle ne concerne donc pas la majorité des retraités, mais reste utile à connaître.

  • Le dispositif AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) peut aider les seniors ayant des antécédents médicaux à trouver une couverture malgré leur profil à risque.

Les alternatives à l’assurance : nantissement, hypothèque, co-emprunteur

Dans certains cas, il est possible de se passer totalement d’une assurance emprunteur, si la banque accepte d’autres formes de garanties. C’est rare, mais envisageable notamment pour les retraités disposant d’un patrimoine solide.

Voici quelques alternatives :

  • Le nantissement : vous bloquez une épargne ou un placement en garantie du prêt.

  • L’hypothèque : le bien financé sert lui-même de garantie.

  • Le co-emprunt avec un enfant ou un proche plus jeune peut faciliter l’acceptation du dossier et réduire le coût de l’assurance.

Ces solutions sont à étudier avec un professionnel, car elles ne conviennent pas à toutes les situations.

 

Nos conseils pour emprunter sereinement à la retraite

Contracter un prêt immobilier à la retraite est tout à fait possible, à condition de bien préparer son dossier et d’anticiper les spécificités liées à son âge. Voici quelques conseils concrets pour mettre toutes les chances de votre côté.

Comparer les offres avec un courtier spécialisé senior

Tous les contrats d’assurance emprunteur ne se valent pas, surtout à partir de 60 ans. Certains assureurs sont spécialisés dans les profils seniors et proposent des tarifs plus compétitifs et des garanties mieux adaptées.

Un courtier indépendant peut vous aider à :

  • comparer les offres en fonction de votre âge, état de santé et durée de prêt ;
  • comprendre les exclusions ou limites de garantie ;
  • négocier un tarif personnalisé selon votre profil.

Passer par un courtier permet souvent de gagner du temps et de faire des économies substantielles.

Adapter le montant et la durée du prêt à votre âge    

À la retraite, il est conseillé de privilégier des durées de prêt plus courtes. Plus le crédit est remboursé rapidement, plus le risque diminue, ce qui peut jouer en votre faveur auprès de la banque et de l’assureur.

De même, il est utile d’adapter le montant emprunté à votre budget :

  • en tenant compte de vos pensions de retraite ;
  • en laissant un reste à vivre confortable ;
  • en prévoyant d’éventuels frais de santé ou d’aide à domicile à venir.


Anticiper la transmission du patrimoine ou la revente

En contractant un prêt immobilier à la retraite, pensez à l’avenir :

  • Que deviendra le bien si vous décédez avant la fin du crédit ?
  • Vos héritiers pourront-ils reprendre le prêt ?
  • Envisagez-vous une revente à moyen terme pour financer d’autres projets ou adapter votre logement ?


Ces questions doivent être abordées dès la souscription pour choisir la bonne assurance et sécuriser votre projet.

En résumé

Emprunter à la retraite demande une approche personnalisée. L’assurance de prêt joue un rôle central dans l’acceptation du dossier et la protection de votre famille. Grâce aux lois récentes et aux solutions alternatives disponibles, il est aujourd’hui plus facile pour un retraité de s’assurer efficacement, sans se ruiner.

N’hésitez pas à vous faire accompagner pour optimiser chaque étape de votre projet immobilier.

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