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Que faire si ma banque refuse ma délégation d’assurance ?

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Souscrire une assurance emprunteur est une étape clé pour obtenir un crédit immobilier. Grâce à la délégation d’assurance, vous avez le droit de contractualiser auprès de l’assureur de votre choix, souvent à des conditions plus avantageuses que celles proposées par la banque. Pourtant, certaines banques opposent un refus de délégation, invoquant des motifs variés : équivalence de garanties non respectée, dossier incomplet…

Face à cette situation, comment réagir efficacement ? Quels sont vos droits et quelles solutions s’offrent à vous ? Cet article vous guide pour comprendre les raisons du refus, négocier avec votre banque, trouver une alternative adaptée et faire valoir vos droits en cas de refus injustifié.

Réagir immédiatement après un refus : les 3 premières actions à entreprendre

Recevoir un refus de délégation d’assurance de la part de sa banque peut être frustrant, mais il est important de ne pas paniquer. Avant d’envisager des recours, la première étape consiste à analyser les raisons de ce refus et à vérifier si votre dossier respecte bien les exigences légales. Une mauvaise compréhension des critères d’équivalence de garanties ou un dossier incomplet sont des causes fréquentes de rejet. Heureusement, ces obstacles peuvent souvent être surmontés avec quelques ajustements. Voici comment procéder.

Vérifier les raisons du refus et analyser son dossier

Les critères d’équivalence de garanties à respecter

Lorsqu’un emprunteur souhaite souscrire une assurance externe, la banque ne peut pas refuser la délégation sans justification. La principale exigence repose sur l’équivalence de garanties. Cela signifie que le contrat externe doit offrir des garanties au moins équivalentes à celles de l’assurance groupe proposée par la banque. Le Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF) a défini une liste de critères à respecter, qui peuvent inclure :

  • La couverture du décès et de l’invalidité (totale ou partielle).
  • La garantie perte d’emploi (si exigée par la banque).
  • Une indemnisation basée sur les mêmes conditions (forfaitaire ou indemnitaire).

Exemple : Paul a souscrit une assurance emprunteur avec des garanties similaires à celles de sa banque, mais la couverture ITT (Incapacité Temporaire de Travail) avait une franchise de 90 jours au lieu de 60 jours. Ce détail a entraîné un refus. En ajustant cette clause avec son assureur, il a pu obtenir une validation de la banque.

Dossier incomplet : comment le compléter rapidement

Un autre motif de refus fréquent est un dossier de délégation incomplet. La banque peut rejeter la demande si certains documents obligatoires manquent, comme :

  • Le certificat d’adhésion de l’assurance externe
  • Le formulaire de délégation signé
  • La notice d’information
  • La fiche standardisée d’information
  • Le mandat de substitution
  • Le mandat de prélèvement SEPA

Astuce : Avant de soumettre votre demande, demandez à votre banque la liste exacte des documents requis. Un dossier bien préparé augmente vos chances d’obtenir une réponse positive rapidement.

Une fois ces vérifications effectuées, vous pourrez entamer les démarches nécessaires pour faire accepter votre assurance emprunteur ou explorer d’autres solutions adaptées.

Contacter la banque pour comprendre et négocier

Si votre dossier semble conforme aux exigences de la banque, mais que l’organisme prêteur refuse toujours votre demande, il est essentiel d’entamer un dialogue constructif avec votre conseiller bancaire. Une communication claire et argumentée peut souvent débloquer la situation et éviter des démarches plus longues et contraignantes.

Argumenter sur l’équivalence des garanties

La loi impose aux banques d’accepter une assurance externe dès lors qu’elle respecte l’équivalence des garanties définie par le Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF). Si votre contrat satisfait ces critères, la banque ne peut pas s’y opposer.

Pour bien argumenter :

  • Préparez une comparaison détaillée entre votre assurance externe et celle de la banque. Vous pouvez utiliser la fiche standardisée d’information fournie par votre assureur et les conditions particulières médicales.

  • Mettez en avant les points de correspondance : si toutes les garanties requises sont présentes, insistez sur cet aspect.

Demander un motif écrit de refus

Si la banque maintient son refus sans explication précise, exigez un document écrit détaillant les raisons du rejet. Ce justificatif est essentiel pour :

  • Identifier l’élément bloquant et apporter une correction si nécessaire.
  • Engager un recours en cas de refus abusif.
  • Saisir le médiateur bancaire ou une autorité compétente si aucune solution amiable n’est trouvée.

Astuce : La banque est tenue par la loi de vous fournir une réponse écrite expliquant le refus. Si elle tarde à répondre ou refuse de le faire, mentionnez votre intention de saisir un médiateur bancaire. Cela suffit souvent à débloquer la situation.

En adoptant cette approche méthodique, vous maximisez vos chances de faire accepter votre délégation d’assurance et d’éviter un litige avec votre établissement bancaire.

Trouver une nouvelle assurance conforme aux exigences de la banque

Si malgré vos démarches, la banque maintient et justifie son refus de délégation d’assurance, il sera nécessaire de trouver un autre contrat répondant strictement à ses exigences. Pour cela, il est essentiel de bien comparer les offres disponibles sur le marché et de s’assurer que l’assurance choisie respecte les critères d’équivalence de garanties.

Comparer les offres avec un courtier

Passer par un courtier en assurance emprunteur est une solution efficace pour trouver rapidement un contrat répondant aux attentes de votre banque. Ce professionnel possède en effet une connaissance approfondie du marché et peut :

  • Sélectionner des contrats respectant scrupuleusement les critères d’équivalence exigés par votre banque.
  • Vous faire gagner du temps en évitant les refus liés à des garanties insuffisantes.
  • Vous aider à négocier un tarif compétitif auprès des assureurs.

Exemple : Marc a vu sa demande de délégation refusée car son contrat ne couvrait pas l’invalidité partielle. Après avoir consulté un courtier, il a trouvé une assurance offrant cette garantie à un tarif inférieur à celui de sa banque. Il a soumis une nouvelle demande et obtenu une validation sans difficulté.

Comment choisir une assurance emprunteur équivalente ?

Pour éviter un nouveau refus, il est impératif de choisir un contrat respectant les critères imposés par votre banque. Voici les étapes clés :

Analyser la fiche standardisée d’information de la banque :

  • Ce document liste les garanties minimales exigées pour valider une délégation d’assurance.
  • Vérifiez chaque critère (garantie décès, incapacité, invalidité, perte d’emploi) et assurez-vous que votre nouvelle assurance les couvre.

Comparer plusieurs offres

  • Utilisez des comparateurs en ligne ou faites appel à un courtier.
  • Portez une attention particulière aux exclusions et aux délais de carence.

Vérifier le type d’indemnisation

  • Certaines assurances proposent une indemnisation forfaitaire, d’autres indemnitaire. Votre banque peut exiger un type d’indemnisation spécifique.

En suivant ces étapes, vous pourrez obtenir une assurance emprunteur conforme aux exigences bancaires, tout en profitant d’une protection adaptée à votre situation.

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Les obligations légales de la banque : vos droits à faire valoir

La délégation d’assurance emprunteur est encadrée par plusieurs lois visant à renforcer les droits des emprunteurs et à limiter les pratiques abusives des banques. Pourtant, certains établissements bancaires continuent de freiner le changement d’assurance en avançant des motifs discutables. Connaître la législation en vigueur vous permet de mieux défendre votre dossier et d’imposer votre droit à choisir librement votre contrat.

Loi Lagarde, loi Hamon, amendement Bourquin, loi Lemoine : que permettent ces règlementations ?

Quatre règlementations principales protègent les particuliers emprunteurs en matière d’assurance de prêt immobilier :

  • LA loi Lagarde (2010) : Elle a instauré le principe de délégation d’assurance dès la souscription du crédit. Cela signifie que dès la signature de l’offre de prêt, vous êtes libre de choisir une assurance emprunteur externe, à condition que celle-ci respecte les critères d’équivalence de garanties fixés par la banque. Avant cette loi, les banques imposaient quasi-systématiquement leur propre contrat, souvent plus coûteux.

  • La loi Hamon (2014) : Elle a renforcé la liberté des emprunteurs en leur permettant de changer d’assurance durant la première année suivant la signature du prêt, sans frais ni pénalités. L’objectif est de laisser aux emprunteurs le temps de comparer les offres et d’opter pour une assurance plus avantageuse après avoir souscrit leur crédit immobilier.

  • L’amendement Bourquin (2018) : L’amendement Bourquin a donné la possibilité aux assurés de résilier leur assurance emprunteur à chaque date anniversaire de leur contrat, après la première année. Il vise à favoriser la concurrence et à permettre aux emprunteurs de faire des économies en changeant d’assurance.

  • La loi Lemoine (2022) : Cette loi a marqué une avancée majeure en permettant la résiliation à tout moment. Désormais, vous n’êtes plus contraint d’attendre une date anniversaire pour changer d’assurance. En d’autres termes, vous pouvez résilier votre contrat d’assurance emprunteur dès que vous trouvez une offre plus compétitive, sans avoir à justifier votre décision auprès de la banque.

La banque peut-elle imposer son contrat d’assurance groupe ?

Non, la banque ne peut pas vous imposer son assurance groupe. La loi est très claire sur ce point : tant que votre contrat externe présente une équivalence de garanties, la banque est tenue d’accepter votre délégation d’assurance. Pourtant, certaines banques tentent encore de dissuader les emprunteurs en avançant des arguments fallacieux comme :

  • Un traitement plus long de votre dossier si vous choisissez une assurance externe,
  • Une augmentation du taux d’intérêt si vous refusez l’assurance groupe.

Astuce : Si la banque essaie de vous imposer son assurance, demandez-lui de mettre son refus par écrit avec les justifications détaillées. En général, face à cette demande, elle préfère accepter votre délégation d’assurance.

En connaissant ces lois et vos droits, vous pouvez faire face aux tentatives de refus abusifs et défendre votre choix d’assurance en toute légalité.

Quel est le délai maximal de traitement d’une demande de délégation ?

Lorsque vous soumettez une demande de délégation d’assurance, la banque ne peut pas faire traîner son traitement indéfiniment. La législation impose des délais précis pour éviter que les établissements bancaires n’utilisent le temps comme un levier de pression pour dissuader les emprunteurs de changer d’assurance. Il est donc crucial de connaître ces délais et les recours possibles en cas de non-respect.

Délai légal pour obtenir une réponse

La loi impose aux banques un délai maximal de 10 jours ouvrés pour traiter une demande de délégation d’assurance. Ce délai court à partir du moment où l’emprunteur fournit un dossier complet.

Si la banque ne répond pas dans ce délai, cela signifie qu’elle accepte tacitement la délégation d’assurance. En d’autres termes, l’absence de réponse dans les 10 jours ouvrés vaut acceptation automatique du contrat externe.

Les obligations légales de la banque : vos droits à faire valoir

Si votre banque refuse votre demande de délégation d’assurance sans motif légitime ou tente de retarder la procédure, il est possible d’entreprendre des recours pour faire valoir vos droits. Plusieurs solutions existent, allant de la négociation à des actions plus contraignantes impliquant des instances de régulation.

Faire appel à un courtier ou un conseiller juridique

Si vous rencontrez des difficultés avec votre banque, un courtier spécialisé en assurance emprunteur ou un conseiller juridique peut vous aider à négocier et à débloquer la situation.

Un accompagnement pour négocier avec la banque

Un courtier en assurance, comme UTWIN, connaît parfaitement les critères d’équivalence de garanties exigés par les banques et peut :

  • Comparer les offres pour s’assurer que votre contrat respecte bien ces critères.
  • Fournir un dossier complet et argumenté à la banque pour éviter tout refus abusif.
  • Intervenir directement auprès de la banque pour accélérer le traitement de votre demande.

Un conseiller juridique, quant à lui, peut vous aider à rédiger une mise en demeure si la banque persiste dans son refus abusif. Cette lettre officielle peut suffire à faire bouger les choses avant d’entamer des démarches plus complexes.

Saisir le médiateur bancaire

Si la négociation avec la banque n’aboutit pas, la médiation bancaire est une solution efficace et gratuite pour résoudre le litige à l’amiable.

Comment déposer un dossier ?

Adressez une réclamation écrite au service client de votre banque en exposant les faits et en demandant une révision du refus.

Si la banque ne répond pas sous 30 jours ou maintient son refus, vous pouvez saisir le médiateur bancaire en envoyant :

  • Une copie de votre dossier de délégation d’assurance.
  • La réponse de la banque ou la preuve qu’elle n’a pas répondu.
  • Toute autre pièce justificative (échange de mails, comparatif des garanties, courrier recommandé).

Bon à savoir : Les coordonnées du médiateur bancaire sont disponibles sur le site internet de votre banque ou dans votre convention de compte.

Délais et efficacité de cette démarche

Le médiateur dispose de 90 jours maximum pour rendre son avis. Dans 70 % des cas, un accord amiable est trouvé entre l’emprunteur et la banque.

Bien que l’avis du médiateur ne soit pas contraignant, les banques respectent généralement ses recommandations.

Astuce : Faire appel au médiateur est un bon moyen de pression avant d’envisager des recours plus lourds comme une action en justice.

Faire une signalement Sur SignalConso

Si votre banque refuse votre demande de délégation d’assurance sans justification valable ou en retardant volontairement la procédure, vous pouvez signaler cette pratique sur SignalConso, une plateforme mise en place par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).

Ce service vous permet de déclarer un litige, d’alerter les autorités sur un éventuel manquement aux obligations légales de la banque et d’obtenir des conseils sur les recours possibles.

Engager une action auprès de l’ACPR ou de la justice

Si ni la négociation ni la médiation n’aboutissent, il est possible de saisir l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) ou d’engager une procédure judiciaire contre la banque.

Quand et comment déposer une plainte ?

Saisir l’ACPR : cet organisme contrôle les pratiques des banques et assureurs.

  • Vous pouvez déposer une plainte en ligne sur le site de l’ACPR.
  • L’ACPR ne peut pas obliger la banque à accepter votre délégation, mais elle peut sanctionner l’établissement en cas de pratiques abusives.
  • Un signalement à l’ACPR peut inciter la banque à reconsidérer son refus pour éviter des sanctions.

Engager une action en justice : Si vous estimez que votre banque viole la loi (ex. : refus sans justification valable, délai non respecté), vous pouvez :

  • Saisir un tribunal de proximité pour les litiges inférieurs à 10 000 €.
  • Faire appel à un avocat spécialisé en droit bancaire pour engager une procédure.

Quels résultats attendre ?

  • Une annulation du refus et l’acceptation de votre contrat.
  • Des dommages et intérêts si vous prouvez un préjudice financier (ex. : surcoût dû à l’assurance de la banque).
  • Une sanction administrative contre la banque si l’ACPR détecte une infraction.

Astuce : Avant d’aller en justice, privilégiez toujours la négociation et la médiation, qui sont plus rapides et moins coûteuses.

Cas particuliers : pourquoi la banque peut-elle refuser une assurance externe ?

Dans certains cas, la banque peut refuser une délégation d’assurance non pas pour un problème d’équivalence de garanties, mais en raison de facteurs de risque spécifiques liés à l’emprunteur.

Ces refus concernent principalement l’état de santé, la profession exercée, les activités à risque ou encore la situation géographique. Heureusement, des solutions existent pour contourner ces obstacles et obtenir une couverture adaptée.

Refus pour raison de santé et solutions possibles

Lorsqu’un emprunteur présente un problème de santé sérieux ou a été atteint d’une maladie grave, certaines assurances emprunteur peuvent appliquer des surprimes importantes, voire refuser la couverture. Pour éviter ces discriminations, la Convention AERAS (S’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) a été mise en place.

Les 3 niveaux d’examen de la convention AERAS :

  • L’assurance étudie votre dossier selon ses critères habituels.
  • Si un risque médical est détecté, votre dossier est examiné par un second niveau avec une analyse approfondie.
  • En dernier recours, une commission spécialisée peut proposer une solution adaptée avec des garanties spécifiques.

Le droit à l’oubli :

  • Si vous êtes guéri d’un cancer ou d’une hépatite C depuis plus de 5 ans, vous n’avez plus à déclarer cette maladie lors de la souscription d’une assurance emprunteur.
  • Pour d’autres pathologies graves, des délais de non-déclaration peuvent s’appliquer selon les avancées de la loi.

Si votre assurance emprunteur est refusée pour raison de santé, n’hésitez pas à demander une réévaluation via la Convention AERAS ou à comparer différentes offres pour trouver une compagnie plus flexible.

Refus pour profession ou sport à risque : quelles alternatives ?

Certaines professions ou activités sportives présentent un niveau de danger élevé aux yeux des assureurs, ce qui peut entraîner un refus ou des exclusions de garantie.

Professions considérées comme à risque :

  • Militaires, pompiers, policiers
  • Travailleurs du bâtiment (grutiers, couvreurs…)
  • Métiers en contact avec des substances dangereuses

Sports considérés comme à risque :

  • Parachutisme, plongée sous-marine, alpinisme
  • Sports mécaniques (rallye, moto-cross)
  • Sports de combat (boxe, MMA)

Comment prouver son assurabilité ?

Si votre assurance emprunteur est refusée en raison de votre activité, voici quelques solutions :

  • Négocier avec l’assureur : Certaines compagnies acceptent d’assurer ces profils en appliquant une surprime spécifique.

  • Limiter les exclusions : Si l’assureur refuse de couvrir les risques liés à votre activité, demandez à ce qu’elles soient restreintes aux périodes où vous pratiquez ce métier ou sport.

  • Rechercher une assurance spécialisée : Certaines compagnies se sont spécialisées dans l’assurance des métiers et sports à risque.

Autres motifs fréquents de refus et solutions adaptées

Résidence à l’étranger

Si vous résidez hors de France, certaines assurances emprunteur peuvent refuser de vous couvrir, notamment si vous êtes dans un pays considéré comme à risque élevé (instabilité politique, absence de système de santé performant).

Solutions :

  • Rechercher un assureur international qui couvre les expatriés.
  • Opter pour une assurance proposée dans votre pays de résidence, à condition qu’elle respecte les critères d’équivalence de garanties exigés par la banque.

Co-emprunteur refusé

Lorsqu’un prêt immobilier est souscrit à deux, les deux emprunteurs doivent être couverts par une assurance. Si l’un d’eux présente un risque médical ou professionnel, la banque peut refuser la délégation pour l’ensemble du dossier.

Solutions :

  • Assurer seulement l’emprunteur qui remplit les critères et revoir la répartition des garanties.
  • Trouver une assurance qui couvre chacun des co-emprunteurs séparément.

Exemple : Sophie et Lucas ont souscrit un prêt ensemble, mais Lucas a vu son assurance refusée en raison d’une maladie chronique. En répartissant la couverture différemment (Sophie assurée à 100 %), la banque a validé la délégation d’assurance

UTWIN, votre courtier expert en assurance de prêt est là pour vous aider à obtenir votre délégation d’assurance. N’hésitez pas à nous contacter, c’est gratuit et on s’occupe de tout !

 

En résumé :

Obtenir une délégation d’assurance emprunteur est un droit encadré par la loi, mais certaines banques continuent de mettre des obstacles sur la route des emprunteurs. Un refus ne signifie pas pour autant que vous devez renoncer à votre projet immobilier ou accepter une assurance moins avantageuse.

Grâce à une analyse approfondie des motifs de refus, une bonne argumentation et une démarche proactive, il est possible d’obtenir gain de cause. En cas de blocage persistant, plusieurs recours existent, du médiateur bancaire à l’ACPR, en passant par la saisine de la justice si nécessaire.

Enfin, pour les cas plus complexes liés à la santé, à la profession ou à la résidence à l’étranger, des solutions adaptées existent, comme la Convention AERAS, les assurances spécialisées ou les ajustements des garanties.

En restant informé et en défendant vos droits, vous pourrez choisir l’assurance la plus avantageuse pour votre prêt immobilier et réaliser des économies significatives sur la durée du crédit.

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